S’il y a bien une chose que nous apprenons à nos enfants, c’est certes d’avoir confiance et de croire en eux, mais encore plus, de croire en la vie.

Alors dis comme ça, vous allez penser qu’on vit au pays des Bisounours, mais non loin de là.

Pendant mon adolescence, moi, la maman qui prône l’optimisme et la pensée positive (autant que je le peux), j’ai voulu la perdre, non, j’ai tout fait pour la perdre, pour quitter ce monde, et à plusieurs reprises. J’étais une ado tourmentée, brisée par des histoires de grands, mal dans ma peau … A cette époque ma relation avec mes parents étaient difficiles et nous dialoguons très peu.

Au fil des années, j’ai compris non seulement mes erreurs, mais surtout, que tout ce qui nous arrive, le bon comme le (très) mauvais, fait partie de la vie, de la vraie vie.  On ne peut pas toujours avoir le meilleur, c’est comme ça et il faut faire avec, jusqu’à ce que les choses s’arrangent.

Car oui elles finissent toujours par s’arranger, s’y on y croit très fort et qu’on se bat pour ça.  Et même si parfois malheureusement la maladie et la mort sont plus fortes.

 

Ici lorsqu’un problème arrive, matériel, financier, etc … et même les plus futiles, on répète à nos enfants qu’ils ne sert à rien de se morfondre et de se lamenter sur leurs peines.

De suite on essaye avec eux de trouver un côté positif ou de relativiser le problème, de voir une porte de sortie, et de sourire.

Je reste persuadée que l’on a la vie que l’on se donne la peine d’avoir. Et que si l’on veut que les choses changent dans sa vie, il faut se bouger les fesses, se donner la peine, faire des sacrifices ou des compromis, prendre des décisions, et y aller.

Il faut y croire en la vie, chaque jour, encore et encore, et ainsi elle deviendra plus belle.

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à Bientôt
Ophélie de la Beaufour Family
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